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EPEE OFFICIER SUPRIEUR DES GARDES DU CORPS D DU ROI LOUIS XV COMPAGNIE DE LUXEMBOURG - France Ancienne Monarchie
Elégante épée d'un Officier supérieur des Gardes du Corps du Roi de la Compagnie de Luxembourg sous le règne de Louis XV le Bien Aimé vers 1750/1760, arme de la maison du Roi portée durant leurs services à pied à l'intérieur des Palais Royaux.
Monture à la mousquetaire en laiton doré délicatement ouvragée pour Officier sans accident, fusée filigrannée d'argent, pommeau en côtes de melon décoré d'un décor foliacé autour du bouton de rivure, à viroles estampées, arc de jointure réhaussé d'une nervure en saillie arrondie, croisière décorée de petits festons à deux antennes symétriques du pas-d'âne sur le noeud de corps et quillon en goutte de suif à nervures épousant la forme, plateau de garde ou coquille bivalve bordé d'un bourlet et agrémenté d'un motif d'une fleur à courtes pétales qui rappelle le pommeau.
Lame de la Marque de la Mouchette à Solingen de section triangulaire, fournie par Guillemin à Versailles fourbisseurs que les Gardes du Corps mettent le plus souvent à contribution, droite à forte arrête médiane et double gorges sur chaque face, longue de 884mm, Gravée Compagnie du Luxembourg, Gardes du Corps du Roy encadrés de fleurs de lys, Guilmin Md Fourbisseur à Versailles N°21 et dela marque de la mouchette à Solingen au talon, de l'autre face Fournié Md Fourbisseur Rue Dauphine à Paris surmonté d'un trophée d'armes, des armes de France couronnée avec branches de laurie et du soleil rayonnant,large au talon 27mm, sans corrosion, pointe ressoudée à 15cm, sans fourreau.
Arme provinciales rare à découvrir aujourd'hui dans cet execptionnel état de conservation avec gravuresintacts, belle patine non touchée qui a connu la guerre de succession d'Autriche 1740-1748 et de Sept Ans 1756-1763, elle figurera en bonne place dans une collection sur le thème de la Maison du Roi ou d'armes blanches françaises en général. (36 photos détaillées)
PROVENANCE :
Ancienne collection Michel Blanc reproduite dans l'ouvrage de Michel Pétard « Des sabres et des épées - Troupes à cheval de Louis XIV à l'Empire » Tome 1, réf. 48, pages 70 et 71. Un exemplaire similaire est conservé au Musée de l'Armée.
NOTE :
Dans son ouvrage « Des sabres et des épées » Michel Pétard écrit les commentaires suivants sur ce modèle : « La physionomie globale de cette arme la fait placer dans la première moitié du 18ème siècle et correspond aux modèles usuels des troupes à cheval de la Maison du Roi pour le service ordinaire. Mais les inscriptions gravées sur la lame évoquent nettement le milieu du siècle, probablement une réactualisation se substituant à une lame plus ancienne. Plusieurs spécimens identiques nous sont connus. Les quatre compagnies existant à cette époque portent le nom de leur capitaine et que l'on retrouve sur les lames. Première compagnie : Noailles, Deuxième compagnie : Beauvau, Troisième compagnie : Villeroy, Quatrième compagnie : Luxembourg. Monture forte à la Mousquetaire, d'un style apparu à la fin du 17ème siècle. En argent ou en laiton argenté ... Le fourbisseur Guilmin, établi à Versailles à proximité du palais, recueille les commandes des gardes, et sous-traite la fabrication à Fournié qui s'approvisionne en lames près de Sohlingen. Quant au numéro porté sur la lame, il s'agit d'un matricule qui signale l'attachement de l'arme à l'institution ».
Références spécifiques