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SABRE D'OFFICIER DE GENDARMERIE DE FRANCE 1763 à 1788 GARNISON DE LUNÉVILLE - FRANCE ANCIENNE MONARCHIE
4 000,00 €
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Sabre d'Officier de Gendarmerie de France en usage de 1770 à 1788 assimilé à la maison du Roi, monture en fer bronzé inspirée des Wallonnes du début du XVIIIè, multi-branches à trois arc de jointure réunis deux par deux par une branche secondaire oblique. Calotte plate à queue, poignée non ficelée recouvert de veau et filigranée d'un fils d'argent torsadé, virole basale maintenant un poussier en lanière de cuir, plateau percé à couvre chape et quillon courbé sans aucun accident ni ancienne réparation. Lame plate à dos longue de 88cm avec restant de dorure au talon, gravée au dos " Fait à Klingenthal ", à partir du talon " Dittié armurier de la Gendarmerie à Lunéville " puis " Officier de la Gendarmerie " les Armes Royales effacées, le soleil, le dais et un motif floral. Au verso des attributs militaires, " Officier de la Gendarmerie " puis les Armes royales, " Vaincre ou Mourir ", le soleil, le dais et motif floral. Fines traces d'oxydation vers la pointe. Fourreau en cuir postérieur à 3 bonnes garnitures en fer bronzés décorés au traits.
Objet d'exception parfaitement homogène et d'authenticité indiscutable en provenance de la Collection personnelle de Christian Ariès (1909-1994) historien et collectionneur vendu par son petit-fils en 2019. Présenté dans les ouvrages "Les Sabres portés par l'armée française" de Jean LHOSTE page 466 et Pétard Tome premier page 106.
La Gendarmerie nationale[a] est une des plus anciennes institutions françaises. En effet, elle est l'héritière de la Maréchaussée, corps de militaires qui, chargé de la police et de la justice aux armées depuis le Moyen Âge, devient progressivement une force de police compétente pour l'ensemble de la population sur la quasi-totalité du territoire français[8]. Elle conserve des attributions de justice extraordinaire (dite « prévôtale ») jusqu'à la Révolution.
En 1720, la Maréchaussée est symboliquement placée sous l'autorité administrative de la Gendarmerie de France, corps de cavalerie lourde assimilé à la maison militaire du roi, qui sera dissous le 1er avril 1788, puis en 1791 l'Assemblée nationale, qui ne souhaite pas conserver le nom de Maréchaussée, trop lié à l'Ancien Régime, lui donne le nom de « Gendarmerie nationale ».
En 1720, la maréchaussée de France, corps chargé de maintenir l'ordre sur les chemins, fut rattachée sous le ministère de Claude Le Blanc au commandement organique de la gendarmerie de France. Le roi Louis XV laissa la petite gendarmerie à la disposition de son beau-père le roi Stanislas Leszczyński. Ces compagnies, en garnison à Lunéville furent surnommées gendarmerie de Lunéville. En 1763, les compagnies de chevau-légers sont réunies aux compagnies de gendarmes, diminuant le nombre de compagnies de gendarmerie. En 1788, la gendarmerie de France est dissoute.
À la veille de sa suppression, la gendarmerie de France comptait huit compagnies :
Grande gendarmerie ;
Gendarmes écossais,
Gendarmes anglais,
Gendarmes bourguignons,
Gendarmes des Flandres.
Petite gendarmerie ;
Gendarmes de la Reine, corps créé pour la reine Marie-Thérèse ,
Gendarmes dauphins, corps créé pour Louis de France, dit le Grand Dauphin,
Gendarmes de Berry, corps créé pour le duc de Berry,
Gendarmes d'Artois, corps créé pour le comte d'Artois, frère du roi Louis XVI,
Gendarmes d'Anjou, corps créé 1647 - 1660 renommé Gendarmes d'Orléans - 1775 licenciement.
En 1791, l'Assemblée législative supprime la maréchaussée et la remplace par la gendarmerie nationale. Le nom de gendarmerie était repris de celui de la gendarmerie de France, dont dépendait la maréchaussée, mais il ne faut pas voir dans ce corps le prédécesseur de l'actuelle gendarmerie.
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