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Sabre de Grenadiers d’infanterie, dit « Briquet », du régiment de Pondichéry modèle 1776.
Monture en bronze monobloc typique de ce modèle, garde à une branche, poignée cannelée de 19 torons. Lame courbe et plate, dos gravé « M = fture R = le d’Alsace », gravée sur une face d’une bombe enflammée avec ancre de marine et de l’inscription « GRENADIER », et sur l’autre face d’une bombe enflammée avec ancre de marine et de l’inscription « Rgt DE PONDICHERY », L 59,2 cm. Fourreau de cuir fort et noirci à deux garnitures en fer maintenues par le cuir, chape à bouton en forme de cœur.
France, Ancien régime
Très bon état
La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est une compagnie coloniale française créée sous ce nom par Colbert le 27 août 1664, et dont l'objet était de « naviguer et négocier depuis le cap de Bonne-Espérance presque dans toutes les Indes et mers orientales », avec monopole du commerce lointain pour cinquante ans, et notamment de la traite-négrière.
Durement touché par la guerre de Sept-Ans le monopole de la Compagnie perpétuelle des Indes est suspendu » le 13 août 1769, et l'Asie ouverte au commerce privé.
En 1778 , la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne : les hostilités sur les mers et aux Indes durent jusqu'au 2 juillet 1783. Le 3 septembre 1783 est signé à Versailles le traité de Paris qui met fin à la guerre d'indépendance américaine : dans l'opinion, mais aussi sur le plan diplomatique, cet accord efface la honte du traité de 1763. En effet, outre une puissante force navale, la France retrouve cinq villes de plus aux Indes et l'assurance d'un nouvel allié, les États-Unis d'Amérique.
Le 3 juin 1785 est créée la Compagnie des Indes orientales et de la Chine. Dotée d'un capital de vingt millions de livres, cette société détient le privilège du commerce au-delà du cap de Bonne-Espérance, un monopole confirmé par un arrêt du Conseil le 21 septembre 1786. Le monopole ne concerne pas les Mascareignes (Madagascar), les ports de l'île de France (Maurice) et de l'île Bourbon (Réunion) restant accessibles à tous les navires français
Pendant la Terreur en 1793, la Compagnie des Indes est soupçonnée d'activités contre-révolutionnaires et la Convention décrète le 26 juillet 1793 l'apposition des scellés sur ses bâtiments. Un deuxième décret du 11 octobre 1793 supprime la Compagnie des Indes et réquisitionne les marchandises et les navires.
https://revolutionsehri.wordpress.com/107e-regiment-dinfanterie-pondichery/
Références spécifiques